Il s'agit de préciser la nature de la compensation admise en cas de destruction d'une haie et le rôle de l'autorité administrative en matière de prescription. En premier lieu, on doit éviter la destruction, mais si ce n'est pas possible, la compensation doit être à la hauteur. On sait que les effets sur l'environnement se font sentir pendant trente ans ; la compensation doit être proportionnée.
En second lieu, il s'agit d'insister sur l'importance de protéger les ressources d'eau. Une destruction de haie a des conséquences sur la rétention et sur la circulation de l'eau.
Enfin, l'amendement vise à imposer, avant la destruction, le recours à un technicien haie-bocage-agroforesterie, afin qu'il fournisse les conseils à même de réduire au maximum l'incidence sur l'environnement.