Par ces trois amendements, l'État se fixerait comme objectifs la sanctuarisation des haies et l'installation de 300 000 paysans supplémentaires en dix ans, afin de préserver le système bocager et de favoriser la gestion durable des haies. L'intensification et l'industrialisation de notre modèle agricole, ainsi que l'agrandissement des parcelles, que les politiques publiques promeuvent depuis plusieurs décennies, sont à l'origine de la disparition des haies : 70 % d'entre elles ont été détruites depuis les années 1950. La corrélation entre la chute du nombre d'actifs agricoles et celle du nombre de kilomètres de haies est évidente. Il faut sanctuariser les haies, ce qui implique l'installation de nombreux paysans et paysannes pour les entretenir.