L'amendement vise à définir la gestion durable des haies en énumérant des critères permettant d'atteindre leur bon état écologique : « une continuité dans le temps des étages de végétation, une largeur minimale de houppier […], ainsi que le maintien d'une emprise ligneuse au sol minimale ».
L'amendement tend également à établir une certification de la gestion durable des haies. Leur gestion à des fins de prélèvement de biomasse, par exemple, peut en effet accélérer leur disparition. La certification fournirait des garanties aux acheteurs ou financeurs potentiels, notamment dans le cadre de commandes publiques.
La gestion durable de la haie accroît sa valeur économique ; elle peut constituer une source de revenu pour l'agriculteur, ainsi incité à considérer ses haies comme un atout et à les préserver.