L'article prévoit l'établissement de plans prioritaires pluriannuels de transition agroécologique et climatique et de souveraineté. Si l'intention est louable, l'approche retenue est très technocratique et risque d'imposer des charges administratives lourdes sans garantir des résultats tangibles sur le terrain.
C'est la raison pour laquelle il est proposé de supprimer ces plans. Cela correspond aux attentes de simplification exprimées lors des manifestations. Évitons de créer des structures bureaucratiques qui finissent souvent par éloigner les décideurs des réalités du terrain et des besoins réels des agriculteurs En outre, il ne faut pas sous-estimer l'agilité et la capacité d'adaptation de nos agriculteurs, ni la dynamique propre à chaque territoire. Au lieu de les enfermer dans un cadre rigide, offrons-leur les outils et les ressources nécessaires pour qu'ils puissent s'adapter et innover de manière autonome.
L'amendement allège le fardeau administratif tout en conservant l'objectif global de transition agroécologique et de renforcement de la souveraineté alimentaire.