L'amendement a pour objet de remplacer le service national universel (SNU) par un service national de l'agriculture biologique.
Le SNU est avant tout, pour la jeunesse, la négation de son aspiration à disposer d'elle-même. C'est la raison pour laquelle les jeunes le rejettent en bloc. Sa généralisation rassurera davantage leurs grands-parents ou une frange conservatrice de l'électorat qu'elle ne motivera les premiers concernés – les 15-17 ans. Le Gouvernement a manifestement oublié de leur demander leur avis avant de faire du SNU le grand projet pour une jeunesse qu'il infantilise, déconsidère et méprise.
En lieu et place du SNU, je propose un service national de l'agriculture biologique, facultatif, ouvert aux jeunes qui veulent s'engager en faveur de la transition agroécologique.
Mon intention est de souligner le fait que si nous en avions la volonté, nous pourrions mobiliser de nombreux outils pour sensibiliser les jeunes à l'agriculture biologique et leur offrir un premier contact avec les métiers agricoles.