Il tend à la création d'une cinquième école vétérinaire publique, plus que jamais nécessaire dans un contexte de pénurie très inquiétante de vétérinaires dans le monde rural. En région de Nouvelle-Aquitaine, le nombre de vétérinaires spécialisés dans les animaux de rente a baissé de 20 % en cinq ans, ce qui remet en cause le maillage territorial vétérinaire. Cette création répond aussi à un enjeu de souveraineté : seulement 44 % des étudiants français se forment en France, ce qui entraîne des inégalités car tout le monde n'a pas les moyens d'aller étudier à l'étranger – la nouvelle école pourrait d'ailleurs susciter des vocations. Enfin, comme l'a rappelé mon collègue Bertrand Petit, santé vétérinaire et santé publique sont liées – c'est l'initiative « Une santé ». Cet amendement n'est pas le fruit du hasard ; il correspond à un projet très avancé à Limoges, qui associe divers acteurs, notamment la faculté de médecine et des laboratoires de recherche.