Je voudrais juste revenir sur le mot de « diktat » que nous avions employé, avec Yohann Serreau, dans la communication de l'UNELL. C'est un mot fort, qui reflétait une situation précise à un moment où Lactalis voulait imposer un prix. En effet, une bonne part de l'activité de l'UNELL consiste à éviter tout diktat de Lactalis : c'est pour cela que nous nous sommes organisés et que nous nous battons, et nous sommes parvenus à faire en sorte qu'il y en ait de moins en moins. Même si le passé tente parfois de revenir, nous sommes là pour montrer qu'un prix se négocie, se discute, se construit, bref ne se décide pas au siège social de Lactalis. C'est notre raison d'être. Entre 2019 et 2022, Lactalis nous a paru sortir de cette logique. L'année 2023 a été encore plus compliquée mais nous avons réussi, début 2024, à les faire revenir sur le prix qu'ils avaient voulu imposer.