L'indicateur beurre-poudre est calculé par une formule mathématique basée sur les contrats passés sur le beurre et la poudre 0 %, traduits en litres de lait, en déduisant le coût de transformation nécessaire pour faire du beurre et de la poudre. C'est sur ces éléments que les désaccords se font au CNIEL. Il était légitime, au vu de l'inflation, que les industriels demandent, en 2022, une réévaluation du coût de transformation ; mais la valeur avancée était discutable, et le drame qui se déroule depuis deux ans vient du désaccord sur la méthode à utiliser. À l'UNELL, nous pensons qu'en déduisant l'intégralité du coût de transformation beurre-poudre, on reporte sur les producteurs tout le risque afférent à la volatilité de ces marchés à l'exportation. Nous avons donc demandé, au mois de décembre, que ce risque soit partagé entre l'industriel et le producteur, de sorte que chacun doive être performant.