Nous n'avons pas du tout le même niveau de transparence. Les producteurs de lait, pour établir leur prix de revient, fournissent l'ensemble de leurs chiffres. Tout est entièrement dévoilé, certes avec deux ans de décalage. Nous n'avons en revanche aucune visibilité sur les marges des transformateurs. Le droit des affaires peut expliquer certaines restrictions, mais il n'y en a pas moins là un déséquilibre problématique. Cette opacité vaut pour les marges aussi bien des transformateurs que des distributeurs, et cela en dépit de l'existence de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires.