Dans une économie de marché, on ne peut pas faire abstraction de la réalité du marché. Lors de la médiation, nous avons exprimé notre volonté de partager les risques liés à la volatilité des marchés internationaux, que nous assumons actuellement à 100 %. Nous interprétons la loi Egalim comme étant focalisée sur le marché intérieur. Peut-être faudra-t-il aller plus loin, mais la priorité est donc de faire en sorte que le prix de revient soit déjà pris en compte sur la totalité du marché intérieur – et nous en sommes très loin. Même s'il est légitime de s'interroger sur les exportations, le Gouvernement et le Parlement doivent déjà faire respecter l'esprit de la loi Egalim et faire appliquer un prix minimum à hauteur des coûts de production sur le marché intérieur, afin de rémunérer le travail des producteurs.