Les difficultés que connaît l'abattage s'expliquent par la baisse du nombre de cochons. Il faut gérer la décroissance. Je crains que les fermetures d'abattoirs qui ont eu lieu ne soient pas les dernières puisque la production continue de diminuer. Par ailleurs, la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (FICT) a fait part à Inaporc des difficultés qu'éprouvent en particulier les plus petites salaisons à répercuter le prix du porc sur leurs clients. Leur rentabilité est parfois réduite à néant, quand elles ne perdent pas d'argent.