En Bretagne, ce sont des associations environnementales souvent locales, qui sont appuyées par des associations régionales ou nationales.
Dans ma coopérative, les éleveurs ont de nombreux projets, que nous essayons de faire avancer, mais il est difficile de réunir toutes les pièces demandées. Lorsqu'on dépose un dossier, que l'on a mis deux ans à monter, on découvre que, depuis la dernière demande que l'on a présentée, des choses ont changé. On nous demande en permanence de fournir des compléments, au point que les documents que le commun des mortels peut demander à consulter dans le cadre d'une enquête publique deviennent totalement illisibles. Et puis, je ne suis pas gêné pour dire que les avis qui sont systématiquement demandés à la mission régionale d'autorité environnementale (MRAE) sont quasiment toujours négatifs. Ils ont beau être consultatifs, c'est sur cette base que les associations attaquent l'arrêté préfectoral. Nous demandons que l'avis de la MRAE soit motivé. Il ne suffit pas de dire qu'un élevage est trop gros, il faut s'appuyer sur des éléments scientifiques, ce qui est rarement le cas. Tout ce processus est défavorable à l'investissement – les maires le connaissent aussi sur d'autres sujets.