La mise en œuvre des lois Egalim a été assez compliquée. Aujourd'hui, les prix de vente sont largement supérieurs aux coûts de production, donc cette question est moins cruciale, mais il faudrait interroger ceux qui s'occupent de négocier avec la grande distribution. Désormais, on estime que, dans les box, il vaut mieux être accompagné d'un juriste que d'un négociateur.
Nous avons sorti des indicateurs, nous sommes entrés dans le processus, et cela fonctionne plus ou moins. Il faut dire que depuis que ce dispositif est entré en vigueur, les cours du porc ont globalement été favorables.
Le souci, c'est que nous sommes dépendants de l'export et de l'import – puisque nous importons des jambons. Notre prix ne peut donc pas être déconnecté des autres places, en particulier européennes. Si nous garantissons un prix un peu plus élevé, il risque d'y avoir de l'import car, dans un contrat Egalim, rien n'empêche celui qui est en face d'importer.