Non, car on ne sait pas de quoi demain sera fait. Je l'ai dit, le prix des céréales est notre principal coût de production. Or il a varié de manière phénoménale entre le début de la guerre en Ukraine et aujourd'hui. Nos coûts de production ne sont donc plus les mêmes non plus. Nous dépendons du commerce mondial, mais aussi de la situation sanitaire. J'ai évoqué la fièvre porcine africaine, qui frappe l'Allemagne mais aussi l'Italie. Si le territoire français est touché, nous serons sûrement pendant quelques mois, voire quelques années, privés du marché chinois, qui nous permet de valoriser tous les coproduits dont nous ne savons pas quoi faire. Il suffit d'un événement comme celui-là pour que tout soit déstabilisé.