Ce qui conditionne la rémunération, c'est moins le prix au kilogramme que la marge dégagée par les producteurs : alors que le prix de certaines productions agricoles a augmenté du fait de la guerre en Ukraine, les marges des producteurs se sont tout de même dégradées parce que leurs coûts de production ont beaucoup augmenté. À vous entendre, le niveau actuel des rémunérations, que vous jugez satisfaisant, est surtout lié à des éléments conjoncturels – baisse de la production, tension sur le marché – et rien n'est de nature à nous rassurer et à nous garantir que les rémunérations resteront stables à moyen terme.