De mémoire, ils représentent 6 % de nos exportations vers la Chine si l'on prend en compte les coproduits, et 3 % si l'on ne prend que la viande. Globalement, nous exportons à peu près 25 % de notre cochon.
En France, on consomme peu d'abats et on ne consomme que très peu la tête, les pieds, la queue du cochon : tout cela part en Asie. On a du mal aussi à consommer tout ce qui est poitrine grasse. Il y a des habitudes de consommation différentes selon les pays. En Allemagne, on mange beaucoup de saucisses et pas mal de choses passent là-dedans. Le cochon, c'est comme un puzzle : il y a beaucoup de pièces différentes. Toutes peuvent être valorisées, mais pas forcément au même endroit dans le monde. Pour prendre un exemple, il y a vingt ans, personne ne mangeait de ribs en France : presque tout partait à l'équarrissage, on ne savait pas quoi en faire. Or c'était la pièce la mieux vendue aux États-Unis. Depuis, on a fait tout un travail et, désormais, on consomme aussi des ribs en France.