Concernant le CETA, il me semble que la question de fond est la réalité du contrôle. N'est-ce pas là le message que nous devons faire passer ? Je ne mets pas en cause les éleveurs canadiens, qui sont peu nombreux à pouvoir exporter des bovins sans hormones, mais s'il suffit d'une attestation sur l'honneur, il y aura forcément des moutons noirs. Comment peut-on concrètement réaliser ces contrôles ? Avez-vous fait des propositions pour que des contrôles soient effectués sur pièces et sur place, comme nous le faisons parfois en notre qualité de parlementaires ? Ce serait l'occasion de dire à nos amis canadiens – mais cela peut concerner d'autres partenaires – qu'il est de notre intérêt commun de mener ce travail ensemble.
Concernant les 300 000 tonnes de viande importées du Brésil, ne vaut-il pas mieux un accord du type du Mercosur, à condition d'avoir les garanties techniques, les clauses miroirs, des engagements et des contrôles sur place ? Cela permettrait d'avoir des certitudes, que nous n'avons pas aujourd'hui, quant à la qualité de la viande importée et la santé du consommateur d'une part, quant aux droits de douane d'autre part.