Nous ne sommes pas ici pour bloquer le commerce, mais pour identifier les problèmes auxquels la filière se trouve confrontée. Notre première préoccupation est la protection du consommateur ; cela doit aussi être celle des clauses miroirs, et plus généralement des mesures miroirs. Nous avons du recul sur des pratiques désormais interdites telles que le recours aux farines animales ou l'utilisation d'hormones ou d'antibiotiques comme activateurs de croissance. L'idéal serait d'appliquer un standard de protection, mais il est évident que les règles de l'OMC ne facilitent pas les choses. Des règles sont édictées pour protéger le consommateur lorsqu'il achète certains biens de consommation comme des voitures ou des jouets : nous aimerions que ce soit aussi le cas pour la viande. Les clauses miroirs permettent, d'une certaine façon, de mettre le pied dans la porte, de défendre des principes et d'empêcher l'entrée sur notre marché de produits qui ne les respectent pas. Notre démarche est un peu utopiste, mais nous y allons petit à petit, en essayant d'être constructifs et sans vouloir bloquer le commerce.