À cause de la Nouvelle-Zélande et des conséquences de l'affaire du Rainbow Warrior. La filière française a réagi en adoptant des signes officiels de qualité pour rassurer le consommateur français et gagner de la valeur ajoutée. Ainsi, 18 % des volumes français de production ovine respectent une démarche qualité – indication géographique protégée (IGP), Label rouge ou bio. Cela a servi de locomotive pour l'ensemble de la filière et permis d'atteindre un prix certes élevé, mais qui a sans doute sauvé les éleveurs ovins qui subsistent. Aujourd'hui, nous sommes dans une phase de transmission des savoir-faire : la filière se mobilise, notamment financièrement, en déployant des programmes de dynamisation destinés aux jeunes apprenants et aux porteurs de projets, ainsi qu'en modernisant la gestion de l'élevage – électronisation des troupeaux, bouclage électronique – pour gagner en efficacité. Nous essayons de courir plus vite, mais nous sommes ralentis car on nous met toujours plus de poids aux mollets.