Oui. De même qu'il existe une sécurité sociale de la santé, nous défendons la création d'une sécurité sociale de l'alimentation. De là découle tout notre projet agricole, avec une relocalisation de la production.
Je ne crois pas à une souveraineté alimentaire par filière. Nous devons avoir une approche plus holistique, globale, de notre production agricole. Les filières sont parfois marquées par des rapports de force incompatibles avec nos objectifs, du fait du poids important des lobbys de l'agrobusiness.
Je le répète, je crois à une politique publique forte de l'alimentation, qui pourrait se traduire par la création d'une sécurité sociale de l'alimentation.