Face à des problèmes de mévente de miel, nous avons réclamé la mise en œuvre de toutes les clauses de sauvegarde possibles mais n'avons pas obtenu entière satisfaction. Quand elle le peut, la France doit utiliser tous les outils possibles et imaginables pour protéger ses producteurs et éviter la disparition de certaines activités. La situation des producteurs de miel français est dramatique : ils souffrent de la concurrence directe des miels produits à l'étranger et importés à des prix dérisoires. Imaginez que des négociants achètent du miel à 1 euro le kilo ! J'entends les réserves que vous pouvez émettre sur des aspects juridiques ou administratifs, mais faut-il tout sacrifier au fait que la mise en œuvre des clauses de sauvegarde est difficile et que l'on a du mal à se battre politiquement pour protéger notre agriculture et nos paysans ? Je ne suis pas avocat spécialiste en droit international : nous faisons de la politique, du syndicalisme, et nous demandons aux dirigeants d'avoir le courage politique de nous défendre. Nous comprenons que cela soit compliqué, mais encore faut-il que les responsables politiques aient l'intention d'agir. Or ce n'est pas ce que nous constatons…