Je ne connais pas ces études, mais j'en ai lu d'autres qui prédisent de toute façon une baisse des rendements, parce que les sols ont été flingués et se sont appauvris. Nous ne sommes pas, loin de là, les champions du rendement. Une fois arrivé au bout d'un système, que fait-on ? Renforçons-nous les capacités de production de nos fermes ou restons-nous sur le même modèle, ce qui signifie une artificialisation accrue de nos systèmes, outils et pratiques pour atteindre les niveaux de production. Tendre à la souveraineté alimentaire suppose une relocalisation de la production et une réflexion sur la notion de productivité et le contenu de notre assiette. Garde-t-on un modèle qui n'est d'ailleurs pas étranger aux dérèglements du climat et à la sécheresse ou essaie-t-on de le réorienter pour tenter d'inverser la spirale infernale ?