Non. Nous sommes profondément opposés aux organismes génétiquement modifiés (OGM), qui nous ôtent une capacité d'autonomie, d'émancipation, de maîtrise et de contrôle. La souveraineté alimentaire doit aussi être déclinée à l'échelle de la ferme, comme une capacité à y satisfaire ses propres besoins, à être maître de ses semences et de la production de ses animaux – et c'est même par là qu'il faut commencer. Les systèmes de brevetage, avec les OGM ou les NGT (new genomic techniques), ôtent aux paysans la capacité d'être souverains sur leur ferme, maîtres de leurs décisions et de leur choix. C'est un hold-up sur leur travail.