J'ai dirigé Atos pendant onze années. Ce secteur s'est historiquement construit par des acquisitions en France et en Europe. Lorsque j'ai rejoint ce qui s'appelait à l'époque Atos Origin, l'entreprise s'était forgée à partir de cinq grandes acquisitions successives : Axime, Sligos, Cegos, KPMG, Origin. Lors de mes années de direction, j'ai réalisé quatre acquisitions, qui ont toutes été financées sans endettement net. Elles ont permis effectivement de construire une entreprise leader dans la cybersécurité ; les supercalculateurs ; les serveurs, dont les serveurs quantiques ; la gestion sécurisée des données. Je n'ai donc pas d'autres commentaires à effectuer à ce sujet. Ces opérations ont été décidées avec l'ensemble du conseil d'administration et des parties prenantes car nous pensions qu'il était essentiel de disposer, en Europe, d'une entreprise capable de gérer ses éléments stratégiques, qui ont été patiemment constitués, également grâce au travail remarquable des salariés.