Je pense que vous avez raison. La réaction des Français face aux récentes agressions relève davantage de l'horreur que de la terreur. Nous avons été profondément atteints : pour reprendre le titre d'un film célèbre, c'est « le chagrin et la pitié ». Nous avons besoin d'une intervention appropriée et bien pensée de la puissance publique face à cette menace. Comme le maire de Viry-Châtillon, je pense que tous les Français ont pleuré à la suite des événements qui ont frappé cette ville. Nous avons été certes horrifiés par les attentats précédents mais nous avons le sentiment que nous n'avons pas su apporter à des jeunes les moyens de vivre leur vie comme ils y avaient droit. C'est une peine que nous ressentons tous. Je ne pense pas être tellement différent de mes concitoyens sur ce plan.
Je vous remercie tous les trois d'avoir participé à cette table ronde très enrichissante. Je pense que ce n'est que le point de départ et que notre commission se doit d'approfondir cette réflexion, notamment pour ce qui concerne le lien entre intérieur et extérieur, qui est l'une des caractéristiques de la conflictualité moderne.