Comme vous l'avez indiqué, des textes ont été adoptés à Bruxelles au sujet des réseaux sociaux : on peut citer le règlement relatif à la lutte contre la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne, dit « TCO », et le règlement sur les services numériques, dit « DSA ». Ils ne sont pas capables de résoudre instantanément le problème mais de nombreuses mesures d'ordre législatif – comme de la part des principales plateformes – ont été prises, avec des suppressions en masse de contenus. Ce n'est certes pas suffisant car les djihadistes savent se réorienter vers des plateformes plus petites, qui n'ont pas les mêmes moyens. Des coalitions ont été mises en place, à l'image du groupement Tech Against Terrorism, dont le but est justement d'aider les petites plateformes à gagner en efficacité.
Par ailleurs, au-delà de la suppression de contenus et de la suspension de comptes, la lutte dans le champ numérique peut également prendre deux autres formes. Tout d'abord, ces plateformes peuvent être surveillées à des fins de renseignement. Par ailleurs, il est possible de poster du contenu pour porter un discours alternatif, appelé auparavant « contre-discours ».