Nous sommes confrontés à des défis sécuritaires et migratoires d'une grande ampleur. D'un côté, nous renforçons notre système de sécurité intérieure, symbolisé par le plan Vigipirate, une réponse nécessaire face à la menace terroriste persistante : l'attaque de Moscou et les récents appels de l'État islamique à perpétrer des attaques en Occident nous rappellent que notre vigilance ne doit jamais faillir face à cette menace. D'un autre côté, l'Union européenne poursuit une politique immigrationniste irresponsable : aujourd'hui la France est amenée à se prononcer sur le pacte migratoire européen, qui prévoit la répartition des migrants entre les États-membres, et nous connaissons l'incapacité de l'Union européenne à assurer le suivi des migrants ; leur répartition aveugle entre les États-membres et l'Union ouvrira grandes les portes aux infiltrations terroristes et ne fera qu'aggraver la menace.
Vous n'êtes évidemment pas comptables des politiques de nos gouvernants mais pensez-vous que cette politique migratoire de l'Union européenne pourrait potentiellement agir comme un facteur d'amplification des menaces terroristes en Europe, et dans quelle mesure ?