La Commission européenne a mis en place un réseau de prévention de la radicalisation, qui est très bien doté. Le Conseil travaille pour sa part sur la lutte contre le terrorisme. Ces réseaux comptent des représentants au niveau de chaque État membre. Bien évidemment, nos préoccupations sont différences de celles des Estoniens ou des Polonais mais une acculturation est souhaitée et voulue autour de l'ultra-droite, de l'islamisme et du djihadisme. La perception de la menace islamiste par les Autrichiens, les Suédois et les Danois a évolué : ils se sont rendus compte que les réseaux étaient européens, à l'instar du « Londonistan » dans les années 1990. Nous assistons donc à une réelle prise de conscience, même si elle est relativement tardive. La potentielle menace de djihadisme en Ukraine a d'ailleurs ravivé l'intérêt des pays de l'Est à ce sujet.