L'amendement m'étonne un peu : son adoption reviendrait à retirer au ministre de l'agriculture la charge de l'enseignement agricole. L'équilibre qui prévaut depuis des années est pourtant satisfaisant, n'empêchant en rien – Mme la rapporteure l'a souligné – mon ministère de travailler en bonne intelligence avec le ministère de l'éducation nationale et celui de l'enseignement supérieur et de la recherche. Chacun ayant ses prérogatives, il n'est nul besoin d'ajouter que nous sommes en lien : comme ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, je suis pleinement chargé de l'enseignement agricole et je n'entends pas cela change.