Vous avez raison : le sujet, ce n'est pas seulement de former des vétérinaires, mais aussi de rendre attractifs les métiers vétérinaires en milieu rural. Nous nous y attelons. En tout cas, nous aurons déjà fait un pas quand nous formerons des vétérinaires en nombre suffisant par rapport à nos besoins. Ensuite, nous continuerons à travailler avec leurs représentants nationaux à rendre plus attractive cette profession.
Cela renvoie à la question du financement du sanitaire et c'est pourquoi un article que nous allons examiner bientôt prévoit de déléguer certains actes en zone rurale, mais il y a tout de même un équilibre à trouver pour que le vétérinaire ne soit pas seulement appelé pour une mise bas à trois heures du matin – sinon, on risque de décourager quelque peu les vocations. Je suis sûr que nous allons trouver ce point d'équilibre – je fais du teasing, si vous me passez ce terme anglais.
Je récapitule : pour ce qui est des vocations, on a ce qu'il faut ; pour ce qui est des places, nous les augmentons de 75 %, ce qui est d'ailleurs prévu dorénavant à l'article 1er . Cela répond pleinement à votre attente. M. Prud'homme me dira sans doute encore que ce ne sont que des mots, mais ce sont aussi des actes que les établissements concernés sont prêts à concrétiser.