Cet amendement vise à renforcer et intégrer la découverte et la formation pratique agroécologiques dans les programmes de tout diplôme conduisant aux fonctions d'exploitant ou de salarié agricole. En effet, comme nous l'avons répété, l'agroécologie est, selon nous, la voie de la résilience agricole et alimentaire.
Par ailleurs, l'amendement prévoit que cet enseignement aborde la question de la viabilité économique de l'agroécologie. On le sait, l'argument de l'absence de faisabilité économique est souvent opposé aux défenseurs des pratiques agroécologiques. Rappelons que les centres d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam) ou le Centre d'études biologiques de Chizé (CEBC), qui relève du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), ont documenté de nombreux exemples de viabilité économique et démontré qu'il est possible pour les agriculteurs, sans utiliser d'intrants, d'atteindre une bonne rentabilité, leur garantissant un revenu.