À première vue, l'amendement de notre collègue pourrait sembler de bon sens mais il ne résiste pas à la confrontation avec la réalité, ce qu'ont très bien expliqué le ministre et la rapporteure. Surtout, une analyse plus poussée montre qu'il est, en effet, un nouvel exemple de l'industrie-bashing dont vous vous êtes rendu coutumier, en commission comme en séance. Il suffit de lire l'exposé des motifs jusqu'à la fin pour s'en convaincre. Vous avez d'ailleurs baissé la voix, cher collègue, au moment crucial, celui où vous proposiez d'enseigner aux enfants les conditions d'élevage et d'abattage et de les sensibiliser aux « alternatives qui existent aux protéines carnées ».