Le code de l'éducation prévoit l'éducation à l'alimentation, mais de manière facultative. Elle sera donc distillée au petit bonheur la chance, selon les établissements, mais en général, elle est inexistante.
Quant à savoir à quel moment cet enseignement pourrait être dispensé, c'est précisément l'objet de cet amendement d'appel : est-ce un savoir fondamental ou non ? Il faut se décider sur ce dont les gens ont besoin dans la vie. Je veux bien admettre qu'il faille savoir compter et lire, mais ce serait bien aussi que les gens apprennent à lire l'étiquette de ce qu'ils achètent dans les supermarchés. Pouvoir distinguer un aliment ultratransformé d'un aliment local ou brut, cela me semble aussi être un savoir fondamental, d'autant plus utile que les épidémies de maladies chroniques nous coûtent la bagatelle de 60 milliards chaque année.