Cette sensibilisation ne va pas assez loin. Il me semblait l'avoir démontré : les femmes pallient les carences des formations en s'organisant elles-mêmes, dans des associations ou des syndicats, car elles ne disposent pas d'espaces où apprendre à manipuler des outils qui ne sont pas pensés pour elles. Les paysannes que nous avons rencontrées ajoutaient que des hommes rejoignent leurs ateliers, car les méthodes qu'elles développent, les nouveaux gestes qu'elles inventent, heurtent moins le corps, causent moins de douleur ; les hommes s'y intéressent et finissent par se les approprier. Il est très important de soutenir de telles initiatives au sein de l'enseignement supérieur.