Cet amendement vise à intégrer dans les politiques publiques d'orientation et de formation une dimension relative à l'aménagement du temps de travail, afin de répondre aux aspirations des futurs agriculteurs à trouver un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Le risque de burn-out des agriculteurs est plus élevé que dans le reste de la population – 7,4 % contre 5,5 %. En outre, 52 % des agriculteurs disent avoir des difficultés à organiser leurs congés, soit parce qu'il est difficile de trouver un remplaçant, soit parce qu'ils ont des difficultés à organiser la délégation du travail. La formation doit intégrer une véritable réflexion sur ces questions.