Je ne vous fais pas grief de ne pas suivre tout ce que je dis ; à ceux qui s'inquiètent que le plan d'accompagnement de l'agriculture méditerranéenne se concentre sur l'Aude, les Pyrénées-Orientales et l'Hérault, je répondrai qu'il n'est pas anormal qu'on s'intéresse à ces départements au vu des données climatiques des deux dernières années. Mais comme je l'ai dit ce matin, c'est bien sur l'ensemble de l'arc méditerranéen que portera ce plan doté de 50 millions d'euros ; nous en annoncerons les principaux éléments dans les prochaines semaines.
S'agissant de la recherche et de l'innovation, il n'est pas utile de reprendre votre proposition : il y a déjà l'Inrae – j'ai visité récemment un de leurs sites – et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Comme le soulignait à juste titre quelqu'un sur les bancs de la gauche, nous avons beaucoup à apprendre de l'autre rive de la Méditerranée sur la question de l'agriculture en climat sec – méditerranéen ou pseudo-méditerranéen. Les programmes de coopération sont donc nécessaires, mais ils existent déjà – inutile d'en faire mention dans le texte.
Notre plan concerne donc bien l'ensemble de l'arc méditerranéen et tous ceux qui sont en difficulté du fait du dérèglement climatique – c'est dans vos régions que l'impact est le plus important.
Avis défavorable.