Je fais comme vous, je prends des exemples, avec des prénoms ! Stéphane possède 40 hectares de vignes en bio et 42 hectares en conventionnel. Il gagne encore moins d'argent avec ses vignes en bio qu'avec ses vignes en conventionnel – et il ne gagne déjà pas beaucoup d'argent avec ces dernières.
Mais sachons être pragmatiques et prendre du recul. Comment redonner un avenir commercial au bio ? Comment, sans lui tourner le dos – nous ne le faisons pas –, ne pas non plus inciter des gens à aller vers des productions qui n'ont pas de débouchés ? La vocation de l'État n'est pas de subventionner l'alimentation.
En revanche, les collectivités territoriales ont un rôle à jouer, et des obligations d'approvisionnement depuis le vote des lois Egalim. Pourtant, beaucoup d'élus socialistes ne se plient pas aux exigences d'Egalim.