C'est inscrit dans le plan stratégique national et nous y consacrons les moyens qu'il faut. Notre volonté est intacte et nous souhaitons atteindre les objectifs du PSN, comme M. Lamirault l'a rappelé à juste titre.
Au-delà des objectifs, parlons des moyens : environ 700 millions d'euros sont attribués annuellement au bio ; s'y ajoutent dans cette phase de crise – que je ne nie pas – les 200 millions du fonds d'urgence pour éviter les déconversions – car le risque existe.
Nous n'abandonnons rien, j'y insiste, et c'est d'ailleurs pour cela que nous y mettons les moyens. Plutôt que des chiffres, nous préférons mettre des euros sur la table, notamment ceux de la politique agricole commune (PAC).
Vous parlez de 5 % des formations, mais votre calcul n'est pas correct puisqu'il inclut les mathématiques, l'histoire, la géographie ou la culture générale ! C'est oublier à quel point on parle d'agroécologie et on pratique l'agriculture biologique dans les établissements d'enseignement agricole, aussi bien en atelier que dans les exploitations. Avis défavorable sur les deux amendements.