Nicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :
Comme je l'ai déjà indiqué, nous sommes dépendants de l'extérieur pour l'utilisation de plusieurs engrais et pesticides, qui sont en outre fabriqués – vous l'avez dit – par cinq grands groupes mondiaux. Il faut donc, en effet, que nous soyons plus autonomes sur ce plan. J'estime votre préoccupation satisfaite, puisque le 6o du II. de l'article L. 1 A du code rural et de la pêche maritime, que nous avons introduit en votant la réécriture de l'article 1er , fait référence au fait qu'une des politiques publiques permettant de garantir notre souveraineté alimentaire est celle qui vise à « investir dans toute technologie pertinente permettant de réduire la dépendance de notre pays à l'égard des intrants agricoles ou énergétiques ». Par exemple, laissons se déployer la petite méthanisation !
Votre préoccupation est donc parfaitement intégrée dans nos politiques publiques pour les années à venir, et je vous demande de retirer votre amendement.