Comme dans l'amendement qui vient d'être présenté, il s'agit de rehausser les exigences de la formation continue en matière de transition agroécologique et climatique, pour en faire une priorité. C'est un enjeu central.
L'article 2 a deux objectifs : il faut former plus d'agriculteurs – nous n'avons cessé de promouvoir cette idée – et il faut mieux les former à la problématique du changement climatique. Je veux insister sur l'importance de la formation, qui représente une partie de la solution. C'est grâce à la formation qu'on avait réussi le grand tournant productiviste des années 1960. Ce tournant n'était pas durable et constitue, à ce titre, une impasse ; mais la révolution verte, qui a permis une importante augmentation des rendements, a bien représenté une bifurcation. Cette bifurcation était porteuse de problèmes, à cause de ses externalités négatives ; désormais, nous avons besoin de réaliser une autre bifurcation, écologique. Donner la priorité aux enseignements agroécologiques, c'est signifier qu'on s'engage dans cette direction et qu'on en comprend l'importance.