Tout d'abord, la meilleure façon de relever le niveau de formation est de commencer par s'intéresser au niveau de diplôme, je ne vois pas quel autre indicateur serait pertinent.
Deuxièmement, vous avez raison de dire qu'on n'a pas besoin d'être titulaire d'un bac + 5 pour être agriculteur – d'ailleurs, ce n'est pas ce qui est écrit dans le texte. L'idée est de relever le niveau de formation des agriculteurs, comme nous le faisons depuis plus de soixante ans, ce qui contribue d'ailleurs à la richesse et à la compétitivité du secteur agricole français – je l'ai dit lors de mon intervention au début de l'examen de l'article.
Par ailleurs, vous avez évoqué la VAE. Dans un nouvel alinéa, adopté par la commission des affaires économiques, il est précisé qu'il faut « renforcer la promotion et l'accès à la validation des acquis de l'expérience dans les secteurs agricoles et agroalimentaires ». Cela montre bien…