L'amendement tend à ce que l'État pourvoie aux emplois de l'ensemble des personnels nécessaires – je reprends votre terme – au fonctionnement d'un système d'enseignement agricole qui, en 2030, devra former 30 % d'apprenants en plus qu'en 2022. On serait en droit d'attendre que, pour réaliser ce vœu pieux, des classes soient ouvertes en nombre suffisant et non pas seulement, comme il est indiqué dans l'étude d'impact, que les nouveaux élèves soient accueillis dans des classes à faibles effectifs. Vous espérez absorber le surplus d'élèves en renforçant les effectifs de ces classes mais vous ne ferez que dégrader les conditions d'enseignement et alourdir la charge des enseignants. Les classes à petits effectifs dans l'enseignement technique ont leur raison d'être : elles permettent de développer une pédagogie en phase avec la singularité de ces formations professionnalisantes.