Ce sujet est important et fait l'objet de plusieurs amendements. Je veux donc en dire quelques mots. Je rappelle, tout d'abord, que les formations de l'enseignement agricole intègrent la question de l'agroécologie, qui traite elle-même du bio.
Ensuite, il existe une offre spécifique pour l'agriculture biologique, avec 82 certificats d'aptitude professionnelle (CAP) et 12 certificats de spécialisation.
Enfin, 34 % des surfaces des établissements d'enseignement agricole sont dédiées au bio, ce qui va largement au-delà de l'objectif européen, ainsi que 75 % des ateliers technologiques de transformation.
Les formations à l'agriculture biologique ne représentent certes que 5 % des enseignements, mais ce taux n'est pas significatif puisque les établissements dispensent aussi des cours d'histoire, de mathématiques et d'autres disciplines – que vous ne souhaitez sans doute pas voir supprimés. Le bio est intégré dans les programmes de tous les établissements. Il n'est d'ailleurs pas du ressort de la loi d'intervenir dans les contenus enseignés. Enfin, comme cela a été souligné ce matin, l'enseignement agricole ne porte pas uniquement sur des sujets agricoles. S'il était adopté, cet amendement serait donc difficile à appliquer : comment, par exemple, intégrer l'agriculture biologique dans une formation sur le service à la personne ?
Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.