En effet, il existe une inadéquation entre les projets et les moyens disponibles. Malheureusement, le statut de coopérative est souvent mal compris par les porteurs de projet et très mal soutenu par la puissance publique : la plus grande partie des aides financières va à d'autres types de projet.
Nous souhaitons limiter la financiarisation de l'exploitation agricole. Le développement des coopératives reste encore très limité. Elles souffrent souvent d'un manque de visibilité et de reconnaissance, notamment lié à des difficultés d'accès au foncier agricole et aux aides publiques, aux spécificités du statut et à la forme de gouvernance des coopératives, qui n'est pas entièrement tournée vers la rentabilité et le profit. Elle est souvent tournée, au contraire, vers un projet très inclusif, écologique, social – je dirais même populaire, car il y a une réelle synergie entre les différents acteurs d'un territoire.
Au fond, par ce sous-amendement, le groupe La France insoumise propose que nous nous fixions pour objectif de tendre vers une augmentation du nombre d'installations sous ce statut et de favoriser l'accès à la terre et aux aides publiques pour les agriculteurs qui font le choix de cette forme innovante. Les agriculteurs qui, demain, pourront nourrir la France…