Pour réussir la transition énergétique, il existe des solutions de trois types : celles dont on sait qu'elles marchent, celles dont on sait déjà qu'elles ne marchent pas, celles sur lesquelles il est raisonnable de s'engager.
Je commence par celles qui marchent. Leur objectif est très simple : assurer une production massive d'énergie à bas prix et, partant, un avantage compétitif considérable pour l'économie française, le tout en s'appuyant sur des champions industriels qui assurent notre souveraineté énergétique sans recourir aux hydrocarbures. Vous l'avez reconnu : il s'agit du nucléaire français, patrimoine de la nation tout entière, abîmé lors des derniers quinquennats – dont vous êtes aussi comptables – et dans lequel il faut réinvestir massivement.
J'en viens aux solutions qui ne marchent pas. L'impasse énergétique résultant de la préférence irrationnelle pour des énergies intermittentes provoque aujourd'hui la précarité énergétique de millions de familles et creuse une nouvelle fracture sociale pour ceux qui doivent, d'ores et déjà, choisir entre se déplacer ou se chauffer. Il faut prononcer un moratoire sur l'éolien et en suspendre toutes les subventions. Libre alors aux croyants de cette religion de se faire aussi pratiquants, et d'en acheter l'énergie au prix du marché ! Laissez-moi vous faire une confidence : ils ne tiendront pas l'hiver, même en col roulé…
Je termine par les solutions dont il faut développer le potentiel : la géothermie et l'hydroélectricité, dont il paraît étonnant que certains veuillent encore privatiser l'infrastructure. Pour garantir la liberté de la mobilité individuelle, l'hydrogène apparaît à terme comme l'unique source d'énergie massivement stockable, accessible et non polluante – en tout cas bien moins polluante que les batteries actuelles.
Pour que la transition énergétique soit réussie, il faut la faire avec les Français, et non contre eux ; c'est le point clé. Voilà pourquoi il faut baisser de 20 à 5,5 % la TVA sur les énergies. On ne s'inquiète pas de la fin du monde prévue par les sapiteurs lorsqu'on a peur de la fin du mois !