Cela fait deux jours que nous essayons, arguments à l'appui, de vous expliquer que ce texte est une mauvaise idée. Il a conduit à l'embrasement de la Nouvelle-Calédonie, car il va à l'encontre de tous les principes des accords de Matignon et de Nouméa ; il foule aux pieds l'idée du consensus et d'accord global ; il nie la spécificité coloniale du territoire calédonien.
Nous avons tout essayé, demandé des éléments chiffrés, appelé au retrait du texte pour laisser les Calédoniens s'entendre entre eux. Force est de constater, monsieur le ministre, que vous avez tout refusé : d'écouter, de répondre aux questions, d'éclairer l'Assemblée nationale. Vous voulez passer en force, c'est votre choix et votre responsabilité. L'histoire jugera !
De notre côté, nous avons décidé de retirer tous les amendements n'ayant pas un rapport direct avec la situation calédonienne. Il nous reste cinq amendements pour essayer de vous convaincre : nous ne désespérons pas.