Voilà ce que nous disons : entendez-le !
Le collègue Tavel, reprenant lui aussi les mots du Président de la République, vous disait qu'il n'était pas certain que le Congrès adopte ce texte. Alors, pourquoi se précipiter pour l'adopter ici ? Pourquoi une telle précipitation ? Nous savons qu'en accélérant le calendrier parlementaire, nous allons créer les conditions d'une grande tension – comme l'archipel en a déjà connu.
Ne méprisez donc pas ce que nous faisons et cessez d'utiliser un vocabulaire dévalorisant à notre encontre. Nous vous demandons de saisir la gravité du moment. Sinon, de grâce, cessez de dire dans les journaux que vous voulez privilégier le dialogue ! Par définition, ce dont les différents acteurs concernés veulent débattre, c'est précisément de ce texte : si nous l'adoptons sans débat, il n'y aura plus de dialogue, ou bien un faux dialogue !