…dernier Premier ministre à être parvenu à un accord, qui a prévalu jusqu'à présent. Il importe d'écouter ce que nous disent les indépendantistes, qui représentent la partie absente dans cette assemblée. S'opposant clairement à ce projet de loi constitutionnelle – non pas forcément au dégel du corps électoral, mais à la façon de procéder –, ils demandent la reprise des discussions. Pour le faire, monsieur le ministre, la confiance manque : comment la rétablir quand les parties se confrontent et que l'archipel connaît depuis maintenant quarante-huit heures des troubles et des violences, qui risquent d'aggraver les choses ?
La parole des indépendantistes est très sensée ; ils ne veulent pas que la situation dégénère. Ils disent : nous n'avons pas encore eu de mort, nous ne sommes pas arrivés au point de non-retour. Évitons un mort !