Personne ne remet en cause la légitimité des élus. Les critiques qui ont visé la légitimité de M. Metzdorf, au motif qu'il ne représenterait pas tous les Calédoniens, étaient en revanche choquantes. Ce n'est pas nous qui distinguons les élus en fonction de l'appréciation que l'on porte sur ce qu'ils disent.
Lorsque l'État négocie avec les partis indépendantistes – c'est aussi vrai avec les partis dits loyalistes –, il ne négocie pas toujours avec des élus. Les partis politiques désignent aussi des interlocuteurs, qui sont respectables et légitimes, puisque l'article 4 de la Constitution mentionne le concours des partis politiques à l'expression du suffrage. Ce n'est pas une critique de ma part, mais j'ai parfois constaté des changements au sein des délégations envoyées pour négocier – décidés, par exemple, par le bureau du FLNKS – avec des membres qui ne sont pas toujours des élus.
Nous sommes tous d'accord pour dire que l'amendement n° 121 , défendu par Mme Obono, qui vise à remplacer un « toutefois » par un « néanmoins », est important pour la France et la Nouvelle-Calédonie.