quand vous vouliez en faire une formalité parlementaire, alors que chacun reconnaît que c'est un sujet sensible, qui mérite une discussion politique de qualité.
S'agissant de l'objection du ministre – qui semble découvrir au fur et à mesure ce que nous disons depuis le début, comme l'a souligné le collègue Delaporte –, personne, y compris les parties prenantes en Nouvelle-Calédonie, ne considère que l'état actuel du troisième corps électoral – spécificité issue de l'histoire – doit demeurer ad vitam æternam.
Lors du XIV
En voulant imposer ce projet de loi constitutionnelle, vous allez à l'encontre d'un processus qui aurait pu – et dû –, depuis quelques années, permettre une évolution de ce corps électoral, quels que soient les résultats des référendums. Il est nécessaire de le rappeler devant la représentation nationale, parce que les débats qui s'y tiennent font foi. De la part du groupe La France insoumise et de ceux qui s'opposent à ce texte, il n'y a pas de refus de la démocratie ; de votre côté, en revanche, il y a une volonté de passer en force.